Théorie scientifique de l’origine de la vie et de l’univers des philosophes africains de l’Antiquité face à la cosmologie moderne et contemporaine

Dodji Mahouignito Djehouty Olou

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2 millénaires avant les intellectuels grecs, les philosophes africains de l’Antiquité se posèrent de manière scientifique et philosophique la question de l’origine de tout ce qui est, la genèse de l’univers, l’origine du vivant. Ils recherchèrent le principe premier, ce que leurs disciples grecs appelleront plus tard l’Arkhé. Ils développèrent une théorie très proche de la cosmologie moderne. Selon les penseurs africains l’Antiquité, la vie provient de la matière elle-même provient de la manière. La plus vieille attestation de cette théorie se trouvent dans les textes des pyramide datant de -2500. L’énergie primordiale, c’est le Noun est un avant-univers qui préexiste à l’univers tel que nous le percevons aujourd’hui. Issu de la matière primordial (le Nous), L’Atoum (la raison ou la particule créatrice) va engendrer les 4 éléments physiques et visibles constituant le monde physique actuel : Shou (L’air), Tefnout (l’eau), Anouté (le ciel, le feu), et Geb (la terre). C’est l’expansion de l’énegie invisible (Noun, l’énergie noire) à l’énergie visible. Cette théorie est similaire sur bien des points à celle de la particule primordiale issue de l’énergie noire ayant existé avant le Big-Bang et à celle de l’expansion de l’univers. Ce sont ces 4 éléments qui vont générer la vie : les végétaux sont composés d’eau ou de Tefnout (sang, sève) d’air ou de Shou (oxygène), de feu ou d’Anouté (énergie), de terre ou de Geb (os, chair, écorce). Ces élément sont essentiels au maintien de la vie. Les philosophes africains de l’Antiquité avaient déjà compris qu’il existe une interdépendance, une harmonie vitale entre les animaux, les végétaux et les minéraux. Les philosophes africains nommèrent cette harmonie Maât, terme que les grecs traduiront plus tard par Cosmos. Quant à la notion Chaos, elle est la traduction déformée du concept africain Isfet, la force de déséquilibre. Compte tenu de cette interdépendance , l’être humain est considéré comme un élément de l’univers au même titre que les minéraux, les végétaux et les animaux . Il n’ y a pas de place centrale de l’être humain dans le cosmos. Les philosophes grecs qui deviendront les élèves des maîtres à penser africains reprendront plus ou moins les idées de ceux-ci

Cet ouvrage est un extrait de ma thèse de doctorat de philosophie des sciences, spécialité Exo/astrobiologie (science qui étudie les conditions d’émergence et l’évolution de la vie dans l’univers).